Enéida CASTRO a créé la compagnie ORISHA en 1982, compagnie de danse moderne afro-brésilienne.


L’afro-brésilien est une musique et une danse qui, au-delà des images traditionnelles du Carnaval de Rio, est riche d’influences multiples dans ses origines, sa substance, son expression. Son histoire se confond avec celle de l’homme noir, esclave et exilé, venu de toute l’Afrique occidentale avec pour unique baguage sa musique, sa danse et sa religion.


Ces racines africaines mêlant divinités, gestuelles et rythmes se sont alors implantés sur une nouvelle terre, le Brésil. Métissées aux apports indiens et européens, elles ont généré une culture populaire, chaleureuse et vivante.


La danse afro-brésilienne en est une des expressions les plus originales qui tire sa substance à la fois du profane et du sacré, le Candomblé. Le Candomblé est une religion polythéiste où les différentes divinités sont appelées Prisas (Orixa en portugais / prononcer Orisha).Chaque Orixa peut être masculin ou féminin et a une fonction et des attributs précis. Pratiquée de façon sacrée dans les lieux de culte (terreiro), cette religion imprègne les faits et les gestes de la vie quotidienne. Du mariage d’une Afrique devenue brésilienne et d’une religion complice de hommes, la compagnie Orixa a fait sa source d’inspiration.


Le parcours d’Enéida CASTRO commence en 1952 à l’Opéra de Rio de Janeiro. En 1960 elle fait partie de la compagnie de danse moderne de Nina VERCHININA dont elle devient l’assistante. Elle enseigne parallèlement la danse moderne à l’Opéra de Rio. En 1965 elle effectue une grande tournée en Europe avec le groupe de danse afro-brésilienne de Mercédès BAPTISTA, ancienne danseuse chez Katherine DUNHAM.


Enéida et Nilton CASTRO décident alors de s’installer en Europe. En 1970, elle assiste Bob CURTIS à Rome.


A partir de 1974, elle donnait des cours de danse afro-brésilienne à PARIS, qui s’appuyaient à la fois sur la technique moderne et sur la méthode Katherine DUNHAM; elle y enseignait également des danses populaires brésiliennes.



C’est dès le début des années 60 que débute la carrière de Nilton CASTRO, percussionniste et compositeur originaire de Salvador de Bahia au Brésil.

Depuis plus d’une dizaine d’années Nilton CASTRO se consacre entièrement à sa passion de toujours, la musique afro-brésilienne. Au travers de cette musique ethnique, il allie tradition et nouvelles compositions dont l’histoire reste résolument celle de l’homme noir, esclave venu de toute l’Afrique occidentale et celle du Brésil, de ses rythmes et de ses voix mondialement reconnus.

Son parcours diversifié de musicien de scène (Miles Davis, Catherine Lara, Baptista, Brasil tropical…) et de studio renforce sa composition du coté métissage et ouverture vers les autres styles de musique (jazz, Pop,…).

L’afro-brésilien est une musique et une danse qui, au delà des images habituelles du carnaval de Rio, est riche d’influences multiples dans ses origines, sa substance, son expression. Son histoire se confond avec celle de l’homme noir venu d’Afrique avec pour unique baguage sa musique et sa danse.



Ces racines africaines mêlant gestuelles et rythmes se sont depuis longtemps implantés au Brésil. Métissées aux apports africains, indiens, européens, et latino-américains, elles ont généré une culture populaire dont les deux principales composantes musicales sont la chaleur des voix brésiliennes et l’aspect vivant des percussions.